vendredi 28 septembre 2012

27 - POUR UNE POIGNÉE D’ÉPIS

Au premier jour de l’été 1974, Marie-Madeleine, l’humble paysanne, offrait à ses amis de Ville-d’Avray un bouquet champêtre de fleurettes et de blé, répandant ainsi la beauté du monde…

(C’est d’un petit incident au cours du voyage où, (tel Judas déplorant la perte du nard aux pieds du Maître) l’on me reprochait d’avoir coupé quelques épis, que devait naître ce petit poème).

Mes frères les hommes
Combien je vous pardonne !
Vous n’aviez donc point encore compris
Que ces quelques épis
Pour un petit frère étaient cueillis
Dans l’immense champ de notre Dieu qui n’est qu’Amour !

Et que pour les enfants semés au jardin de la terre,
Pour les fils du Père
Il n’est d’autre loi que celle d’aimer
 Dans la Lumière de l’éternel été !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

VOS COMMENTAIRES, REMARQUES, ELOGES OU CRITIQUES SONT LES BIENVENUS