Au
premier jour de l’été 1974, Marie-Madeleine, l’humble paysanne, offrait à ses
amis de Ville-d’Avray un bouquet champêtre de fleurettes et de blé, répandant
ainsi la beauté du monde…
(C’est
d’un petit incident au cours du voyage où, (tel Judas déplorant la perte du
nard aux pieds du Maître) l’on me reprochait d’avoir coupé quelques épis, que
devait naître ce petit poème).
Mes
frères les hommes
Combien
je vous pardonne !
Vous
n’aviez donc point encore compris
Que
ces quelques épis
Pour
un petit frère étaient cueillis
Dans
l’immense champ de notre Dieu qui n’est qu’Amour !
Et
que pour les enfants semés au jardin de la terre,
Pour
les fils du Père
Il
n’est d’autre loi que celle d’aimer
Dans la Lumière de l’éternel été !
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